jeudi 25 juin 2020

rien ne remplace le toucher, le regard, la voix, l'odeur et le goût de la tendresse humaine

L'épidémie est en phase d'être terminée. Et peu à peu on retrouve la vie sociale. En attendant : bonjour les dégâts ! Mon mari  a perdu deux de ses frères dans les conditions inhumaines du confinement. Ils sont morts, l'un à l'hôpital, l'autre en maison de repos. Avec interdiction de visite jusqu'au dernier jour.   L'un est mort du cancer du poumon, l'autre de chagrin.
Heureusement au moment de leur grand départ Raphaël et Bruno ont été bercés chacun par la chanson d'un de leurs frères puisque ces cinq hommes
chantaient tous à merveille.  Voilà le fruit de mon émotion. Il reste à cuire cette terre modelée...  Surtout, souvenons-nous que chaque être humain mérite à la naissance comme à la mort  : l'immense tendresse d'un accueil et celle toute aussi importante  d'un adieu.