lundi 12 juin 2017

Selon le vent, la voile : petite sculpture ( selon l'esprit des lieux) pour Péronnes -lez- Antoing.


«  Selon le vent , la voile »  Ce vieux proverbe est le titre de l’oeuvre.  Laissons tomber le sens péjoratif et opportuniste du dicton. Admirons plutôt l’art du batelier d’antan qui adaptait  sa voile au vent pour mener  le plus rapidement possible sa cargaison à bon port.  Mais contre un vent mauvais, dans ces canaux étroits, Il fallait avoir recours à la force d’ un cheval et faute de moyens,  à la force des bras. C’était bien souvent à la femme que revenait la lourde tâche, de tirer la péniche à la corde, tout au long du chemin de halage…  Quel courage ! J’ai même entendu parler d’une  « Piéronniennes » qui tricotait en même temps ! Nous rendrons hommage à toutes ces personnes, en écoutant bientôt, la chanson des haleurs de la Volga  interprété par les talentueux Louis et Dominique Denonne.


Péronnes a la chance d’avoir aussi, un grand large qui permet d’apprendre aux enfants et aux jeunes, l’art de devenir le capitaine de leur voilier en maitrisant, selon le vent , la voile !« .Quelle belle leçon de vie.

Leçon de vie magnifiquement traduite par le philosophe Michel de Montaigne qui écrivait :  « il  ne nous appartient pas de changer ce qui ne dépend pas de nous mais de changer en justesse et souplesse ce qui dépend de nous. » Et c’est là le chemin du bonheur que je souhaite aux habitants de Péronnes, à ceux qui aiment s’y promener ou y naviguer…


(Monsieur le Bourgmestre Bernard Bauwens, Madame l'Echevine  et trois fillettes du village et moi)



Découvrons maintenant le petit bronze sur un socle de réparation de péniches offert par les chantiers Plaquet que je remercie chaleureusement.

La petite sculpture relie symboliquement la batellerie à l’école. 
Cette femme évoque à la fois une batelière qui devait tirer les bateaux par vent mauvais et aussi la maman qui protège et oriente en souplesse son enfant par tous les vents et en toute circonstance, afin qu’ il puisse un jour, conduire sa vie avec ses propres voiles…





vendredi 20 janvier 2017

hommage aux soignants guérisseurs

 Quand un petit enfant souffre de graves brûlures, ça vous écorche le coeur de ne pas pouvoir prendre sa douleur. Heureusement les guérisseurs et soignants sont de plus en plus performants  et ma fille, mère courage, a veillé jours et nuits sur son petit...Notre pauvre petit lapin guérit peu à peu et redevient le joyeux petit bonhomme qu'il était. Restent le renouvellement des bandages, beaucoup d'amour et de la patience...